Si la qualité d’air extérieur pose souvent question, la qualité de l’air intérieur est trop souvent ignorée. Pourtant, les taux de pollution peuvent être jusqu’à 5 fois supérieur à l’intérieur d’un bâtiment qu’à l’extérieur.

La surveillance de la qualité de l’air intérieur est donc essentielle. C’est un préalable indispensable pour améliorer la qualité de l’air que vous respirez.

En quoi consiste la mesure de la qualité de l’air intérieur ?

Un diagnostic qualité de l’air intérieur (ou QAI) permet de mesurer le taux des polluants en suspension dans l’air à l’intérieur d’un milieu clos. Il rend possible la mise en place de mesures appropriées pour l’améliorer.

Différents types de polluants sont ciblés, ainsi que leur source et leur impact sanitaire.

Notez que l’utilisation de l’appareil mesurant la qualité de l’air intérieur dépend du type de polluant recherché. Une bonne analyse préalable de la situation du logement est donc essentielle pour des résultats de qualité.

La mesure de la qualité de l’air intérieur est-elle obligatoire ?

Depuis le 1er janvier 2018, la loi Engagement National pour l’Environnement (ENE) rend obligatoire un diagnostic qualité de l’air intérieur pour les écoles élémentaires, et pour les centres de loisirs et les établissements d’enseignement secondaire depuis le 1er janvier 2020. Il en sera de même au 1er janvier 2023 pour tout établissement accueillant du grand public.

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